Florence, la belle Italienne!

 par Lucie Gardner

Firenze…. ce seul mot m’émeut. Florence n’est pas qu’une ville mais un lieu qui porte l’histoire de l’Italie toute entière. Florence est l’âme de l’Italie. Tous ne seront pas d’accord avec moi, j’en conviens. Mais peu m’importe, cette ville est à mes yeux le berceau de la beauté, de l’art, du raffinement qui envoûte celui qui prend le temps de la découvrir.

La cathédrale Santa Maria del Fiore sur la Piazza del Duomo et le Palazzo Vecchio, le vieux palais, sur la Piazza della Signoria, deux incontournables de Florence

Deux incontournables : la cathédrale Santa Maria del Fiore sur la Piazza del Duomo et le Palazzo Vecchio sur la Piazza della Signoria

Mais comment vous donner le goût de la découvrir? On a tellement publié d’écrits sur cette ville que l’on se demande ce que l’on pourrait encore en dire. Alors, laissez-moi plutôt vous révéler quatre de mes coups de coeur. Ces endroits où je retournerai encore et encore, toutes les fois où mes valises me mèneront aux portes de Firenze.

  • La Basilica Santa Croce
  • Les masques fabuleux d’ Agostino Dessì
  • La bistecca alla FIorentina du Restorante Il Latini
  • La pharmacie-parfumerie de Santa Novella

Suivez-moi…

Firenze et ses églises

Florence reçoit plus de 8 millions de visiteurs chaque année. On se rue vers la Piazza del Duomo, la place centrale où se dresse la cathédrale Santa Maria del Fiore avec son magnifique dôme réalisé par Brunelleschi de 1420 à 1436. Leonard de Vinci participa aussi à certains des travaux de la cathédrale pendant que Dante contemplait  le chantier… Une plaque indique le sasso di Dante, là où s’assoyait Dante, à l’extérieur de la cathédrale, pour observer l’avancement des travaux. C’est cela Florence. Une débauche de lieux, de noms, d’oeuvres qui à chacun de vos pas, vous feront soupirer.

Malgré sa renommée, ce n’est pas le Duomo qui m’a le plus impressionnée mais plutôt la Basilica di Santa Croce.

Santa Croce ce n’est pas que sa basilique déjà fabuleuse en elle-même mais c’est aussi son cloître, ses magnifiques chapelles, ses oeuvres d’art, ses sépultures impressionnantes, son  musée ainsi que la Scuola del cuoio, une école du cuir et atelier-boutique.

Chapelle des Pazzi réalisée par Brunelleschi sur le site de la Basilica di Santa Croce

Chapelle des Pazzi réalisée par Brunelleschi sur le site de la Basilica di Santa Croce

De la piazza Santa Croce, la basilique se laisse admirer de loin. De l’extérieur, elle rappelle le Duomo avec son marbre vert et blanc. Premier émoi dès le passage des portes. Le regard se porte vers le haut. Un plafond à la charpente tout en bois, aux poutres apparentes, vertigineux! Comme dans bien des églises d’Italie, le lieu regorge d’oeuvres d’art sur les murs, plafonds, planchers. Aucun vide. Je m’y suis assise, embrassant du regard ce vaste espace, admirant sans connaître, simplement impressionnée par la charge historique qui habite le lieu.

La présence des nombreuses sépultures de personnages célèbres impressionne. Galilée, Michel Ange, Machiavel, Rossini ou le cénotaphe de Dante. Comment ne pas sentir leur présence dans ce lieu devenu leur dernier repos!

Je vous souhaite de visiter ce lieu sans trop de touristes. Allez y flâner par une belle journée de printemps, admirez la chapelle des Pazzi réalisée par Brunelleschi, laissez-vous tenter par une belle pièce en cuir de l’école du cuir et finissez la journée en sirotant sur la Piazza Santa Croce un negroni, apéritif inventé par le comte Florentin Camillo Negroni. Perche no!

YouTube : Basilica di Santa Croce, Firenze, Italy

Les masques della Commedia dell’Arte

Malgré son nom, la boutique Alice’s Masks Studio est tenue par l’un des artistes italiens les plus connusmasque du pays, Agostino Dessì. Faits de papier mâché, ses masques ont servi dans d’innombrables opéras, pièces de théâtre, films ou expositions à travers le monde sans oublier les carnavals dont le célèbre carnaval de Venise. Entrer dans sa boutique, c’est entrer dans un caverne d’Alibaba. La boutique croule sous les masques de tout genre, recouvrant murs et plafond.

Le détail de ces derniers est hallucinant. Tous sont moulés et peints à la main, vous ne pourrez résister à l’envie de vous en procurer un et les prix sont tout à fait abordables. Préparez-vous cependant à hésiter longtemps avant de porter votre choix sur l’un ou l’autre d’entre eux. Du simple Pierrot à l’élaboré masque de carnaval, on ne sait plus lequel ramener dans nos valises. Il est également possible d’y passer quelques jours afin d’y apprendre les rudiments de cet art.

Et tant qu’à être dans ce coin de Florence, arrêtez-vous au mercato centrale à quelques pas de la boutique. Cet imposant marché est un plaisir tant pour les yeux que pour les papilles. Légumes, champignons, viandes et poissons, fromages et herbes, de quoi satisfaire les plus gourmands. Un des bons endroits pour acheter vos souvenirs de bouche…

Alice's Masks Studio

       Alice’s Masks Studio

Alice’s Masks Studio

Via Faenza 72, Firenze

Workshop Making Mask – Papier mâché – Agostino Dessi

Restorante Il Latini pour la bistecca  alla Fiorentina et autres saveurs toscanes

Restorante Il Latini

Restorante Il Latini

Comme de nombreuses régions et villes d’Italie, Florence a de multiples spécialités culinaires qu’il ne faut pas manquer de goûter. Vous pourrez toujours tenter votre chance avec le lampredotto que vous achèterez dans un kiosque de rue. Ce plat consiste en un bouilli réalisé à partir de la paroi de l’estomac du boeuf longtemps mijoté et servi dans un petit pain toscan. Sa texture un peu gélatineuse tout comme son odeur d’abats en fait sourciller plus d’un. Les Florentins l’adore mais les touristes… un peu moins.

Une autre des spécialités de la Toscane très populaire à Florence est la bistecca alla Fiorentina. Voir atterrir dans son assiette cette pièce de viande archi volumineuse est une expérience en soi! Végétariens, vous êtes prévenus.

latini3Mais malgré tout, la bistecca est à essayer au moins une fois pendant votre séjour à Florence et le Restorante Il Latini est très probablement LA place où la déguster. Rosée, tendre et savoureuse, elle vous promet une expérience culinaire assurée. Mais ne limitez pas votre plaisir à ce seul plat, car vous goûterez au Latini tous ces plats qui feraient damner n’importe quels saints! Fleurs de courges panées,  sanglier (très populaire en Toscane!), roulé de porc, lapin et pâtes de toutes sortes.

De plus, le lieu est très convivial et animé, trop pour certains. Pour ma part, j’ai trouvé le service très sympathique et le style « à la bonne franquette » m’a beaucoup plu. À vous de voir!

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Ristorante Il Latini (réservation absolument nécessaire)

via dei Palchetti 6/r (Palazzo Rucellai), Firenze

(photos tirées du site du restaurant)

 

Pharmacie-parfumerie :  Officina Profumo-Farmaceutica di Santa Maria Novella

Cet endroit s’affiche comme parfumerie mais elle fût pendant des décennies la pharmacie de la Basilica Santa Maria Novella, une très belle basilique qui vaut la visite.  Ce sont d’ailleurs les moines qui concoctaient ce qui s’y vendait grâce à leur grande connaissance des plantes médicinales. Encore aujourd’hui, on y trouve des « remèdes » comme la pommade pour calmer l’hystérie…. ?

Officina Profumo-Farmaceutica di Santa Maria Novella

                                                  Officina Profumo-Farmaceutica di Santa Maria Novella

Un peu pompeux comme endroit, les vendeurs s’y tiennent coincés dans leurs beaux atours et on vous regarde un peu de haut.  Mais comment faire autrement quand on occupe des salles palatiales dignes des plus grands musées et ce, depuis plus de 400 ans! La parfumerie est tout autant une boutique qu’un musée où vous pourrez déambuler de salle en salle pour admirer fresques médiévales, vitrines travaillées et  multiples flacons. L’entrée est gratuite et une visite guidée est possible.

Florence’s Officina di Santa Maria Novella

Via della Scala, 16, Firenze

Youtube : Florence’s Officina di Santa Maria Novella

Et pour finir…

Ceci  est un clin d’oeil de mes coups de coeur florentins. Mais je pourrais encore vous parler de la minuscule papeterie artisanale tout près du Ponte Vecchio, du Teatro del Sale et de son très coloré cuisinier Fabio Picchi, des boucheries qui avaient leurs étals sur le Ponte Vecchio avant d’y voir s’installer les bijoutiers, du petit  mais si riche musée de la mosaïque florentine Opificio delle pietre dure, de la vue imprenable de la Chiesa di San Miniato où vous pouvez entendre les chants grégoriens des derniers moines qui habitent le cloître, des jardins de Boboli. Je vous en reparlerai peut-être…

J’ai visité Firenze lors d’un séjour linguistique en 2012. L’Istituto Italiano est l’une des nombreuses écoles de langue à Florence. On peut y apprendre l’italien pendant quelques semaines tout en profitant des activités et visites organisées dans la région. De plus, ils vous accompagnent pour trouver un hébergement à votre convenance. Une façon passablement abordable de découvrir Firenze et qui permet, le temps d’un soupir, de se sentir un peu… Florentin.

Si vous avez des questions sur Florence, n’hésitez pas à m’écrire – gardner_lucie@hotmail.com

Ciao!

La démesure Florentine!

La démesure Florentine!

Outer Banks, Caroline du Nord

Cape Hatteras

Cape Hatteras

Le sable. Des kilomètres et des kilomètres de sable blond qui se moule en belles dunes rondes, changeantes, mouvantes. Sur plus de 200 kilomètres, de Corolla tout au nord jusqu’à Ocracoke, une petite île tout au sud, les Outer Banks s’étirent comme un mince fil entre l’Atlantique et les baies de Currituck, Albemarle et Pamlico. Mais ces baies que l’on appelle sound sont tellement larges que l’on se croirait souvent sur une île, en pleine mer. Elles offrent cette occasion assez exceptionnelle d’admirer le lever du soleil côté océan et, le soir venu, de traverser la route pour profiter… du coucher du soleil sur le sound. Pas mal quand même!!

carte

Les Outer Banks du nord au sud

J’ai visité les Outer Banks en automne, fin octobre début novembre. Au Québec, les arbres de l’Estrie avaient déjà baissés les bras. Le vent frisquette de l’hiver commençait à se faire sentir et j’avais juste envie de suivre les outardes. Belle façon d’étirer l’automne, le vrai, pas celui que l’on s’entête à espérer d’année en année.

Les Outer Banks sont déserts à cette période si ce n’est des pêcheurs qui s’y installent des jours entiers. Au Québec, l’homme part à la chasse, s’équipant comme le coureur des bois qu’il n’est plus. Il envahit nos forêts à la recherche de la bête qui viendra s’arrêter drette en face de son fusil …. bon, je m’égare. Dans les Outer Banks, l’homme part à la pêche, celle du gros, gros, très gros poisson même si souvent, il n’a qu’une raie pognée au bout de sa ligne, raie qu’il rejette à la mer comme ici le crapet-soleil.

Beau temps mauvais temps, les cannes à pêche pointent vers le ciel. On stationne le 4×4 sur la plage (les locaux manient la conduite automobile dans le sable comme nous, celle dans la neige donc, avec plus ou moins d’habileté, l’aspirant coureur de F1 côtoyant le chauffeur du dimanche… dont je fais partie). On sort glacière et chaises et …. on attend. Mais la mer est si belle. Déchaînée plus souvent qu’à son tour, les Outer Banks sont réputés pour leurs impitoyables ouragans qui déplacent tout sur leur passage, bardeaux des maisons, toits et parfois même, la route.

Outer Banks 2014 (70)

Mais si vous vous tapez les 1,500 km jusqu’aux Outer Banks, il faut saisir l’occasion d’aller admirer les Spanish Mustang qui vivent librement le long des dunes près de Corolla. Ces chevaux sauvages seraient les dignes descendants des premiers chevaux que les colons auraient amenés avec eux au tout début de la colonisation. Légende urbaine ou pas, on ne peut qu’être d’accord avec la devise de la Corolla Wild Horse Fund Keep ’em Wild & Free. Cette fondation s’occupe de la protection et la conservation de cet héritage hors du commun depuis une trentaine d’années.

Les Outer Banks sont à découvrir même si l’endroit est sûrement pas mal achalandé en haute saison… même très achalandé si on en juge par le nombre impressionnant de bureaux de location d’appartements. Mais le détour en vaut la peine!

Phare de Bodie Island

Phare de Bodie Island

Visitez le vieux village de Roanoke et apprenez-en plus sur la toute première colonie anglaise installée en Amérique, disparue mystérieusement. Découvrez les plages interminables et les phares dont celui de Bodie Island, Pea Island et son refuge d’oiseaux, Ocracoke où auraient vécu le pirate Barbe noire et ses nombreux acolytes. Et, si vos finances le permettent, offrez-vous une sortie en mer. Qui sait ce que vous pourriez rapporter comme prise…

Pour en savoir plus :

Croisière fluviale sur le Saguenay

par Lucie Gardner

Majestueux Saguenay! L’épithète lui convient si bien. L’arrivée au traversier de Baie-Ste-Catherine, dernière étape avant de mettre les pieds à Tadoussac, nous laisse admiratif devant la rencontre de ces deux géants : la rivière Saguenay, un fjord d’une centaine de kilomètres et l’estuaire du Saint-Laurent, large à n’en plus finir. Le fleuve impressionne toujours. Mais avant d’arriver à la porte de la Côte-Nord, quelques centaines de kilomètres nous font traverser la belle région de Charlevoix. Ça grimpe, grimpe et grimpe encore, tortille à droite, tortille à gauche. On vérifie les freins deux fois plutôt qu’une!

Image

Au pays de La Belle Brune et de la grange jaune

Vous connaissez La Belle Brune? Non, ce n’est pas une belle créature comme on pourrait l’entendre dans ce coin de pays mais plutôt la dernière création de la fromagerie de St-Fidèle, fondée par Joseph Bhérer en 1902. On s’arrête, le temps de goûter à ce délicieux fromage à la croûte lavée à La vache folle de Charlevoix, une bière noire et intense de la micro-brasserie de Baie-St-Paul. Étonnant comme goût. On adore! On en profite pour se dégourdir les jambes et après la dégustation de fromages, pourquoi pas un peu de la fameuse crème glacée de St-Fidèle. Fromage – crème glacée? On pourrait rapidement devenir galafre1 dans Charlevoix!

Deuxième arrêt, Port-au-Persil, à un jet de pierre de St-Fidèle. Quel joli nom! Champlain aurait donné ce nom à ce bord de mer en 1626 en raison de l’abondance du persil-de-mer ou livèche écossaise, au léger goût de céleri. On s’arrête à la grange jaune, l’atelier de poterie fondé par Pierre Legault en 1974. Cet atelier/école est l’endroit parfait pour en apprendre un peu plus sur la tradition de la céramique d’atelier au Québec. Bertrand Dion en a impressionné plus d’un avec sa démonstration de tournage et ses généreuses explications sur cet art millénaire.

Port-au-Persil tabliers       Port-au-Persil

L’arrivée à Tadoussac se fait en fin d’après-midi. Un petit tour sur la rue Bord-de-l’eau pour aller admirer l’une des plus belles baies du monde. Quel magnifique village! Avec sa vieille église de bois datant de 1747 et son hôtel au toit rouge distinctif, sa promenade en bord de mer et son quai, ce village d’environ 850 habitants est un lieu de villégiature depuis plus de 150 ans. On passerait des heures à admirer le paysage où il est possible d’observer les baleines de la rive. Tadoussac est aujourd’hui un endroit de prédilection pour l’observation des mammifères marins. Le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins, voué à la protection du milieu marin, y est établi depuis 1985. Ils sont aussi les initiateurs du Centre d’interprétation des mammifères marins.

Tadoussac église

La vieille église en bois de Tadoussac, 1747

Tadoussac hotel

Hôtel Tadoussac

Après une nuit à l’hôtel Béluga, départ pour la croisière sur le fjord du Saguenay. Ce fjord est une importante vallée creusée par la fonte d’un glacier et envahie par la mer. L’eau du fjord qui s’écoule du lac St-Jean vers le fleuve est douce en surface mais salée en profondeur, en raison des marées qui forcent l’eau de l’estuaire vers l’intérieur. Une naturaliste a su nous expliquer toutes les particularités de ce long court d’eau à la faune discrète mais variée.
Tadoussac bateauTadoussac bateau 2

En après-midi, on reprend la route vers Charlevoix avec la visite des Jardins de Cap-à-l’Aigle où on retrouve une imposante collection de lilas dont plusieurs étaient encore en fleurs. Le temps de s’y rafraîchir et de se remplir les narines du parfum des lilas et des nombreuses vivaces dans les quatre jardins thématiques du site et on reprend la route.

Cap a l'aigle 1      Cap a l'aigle groupe      cap a l'aigne 2

La croisière fluviale sur le Saguenay d’Expression Voyages qui a eu lieu les 28 et 29 juin, a donné aux voyageurs l’occasion de découvrir une des très belles régions du Québec. On y passerait volontiers plusieurs jours! On y reviendra peut-être pour une croisière aux baleines ou pourquoi pas, pour s’aventurer encore plus loin. Un séjour où le soleil fut au rendez-vous et où chacun, à sa façon, a su profiter de ce séjour maritime.

Pour en savoir plus :

  1.  Galafre : goinfre dans le parler populaire de Charlevoix
  2. Fromagerie de St-Fidèle
  3. Atelier de poterie de Port-au-Persil
  4. Tadoussac
  5. Fjord du Saguenay
  6. Jardins de Cap-à-l’Aigle

Paris à votre rythme… au printemps 2015

par Lucie Gardner

Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise; ne plus l’aimer, signe de décadence. Gustave Flaubert

Le voyage prévu en octobre 2014 est remis au printemps 2015.

N’hésitez pas à contacter Expression Voyages pour réserver votre place!

De toutes les destinations européennes, Paris est l’une des villes préférées des Québécois. J’arrive à peine de Paris, la tête au Québec mais le coeur dans un petit café de la Place des Vosges ou les yeux rivés sur une des oeuvres fabuleuses du musée d’Orsay. Paris est une ville généreuse dans ce qu’elle oParisffre à un voyageur qui prend le temps de la découvrir.

Ce circuit d’une semaine vous permettra de vous en mettre plein la vue. Vous partez avec nous ?

 C’est parti! Partez à la découverte des musées. Il y a bien sûr les admirables collections de ces incontournables que sont le Louvre avec ses 17 kilomètres de galeries pour aller à la rencontre de la Joconde, de la Vénus de Milo ou errer parmi les peintures françaises, les somptueux appartements de Napoléon ou quoi encore. Le choix ne manque pas! Au musée d’Orsay, admirez les oeuvres des impressionnistes tel que Renoir, Degas, Monet et tant d’autres. Mais il y a aussi de petits trésors de musées tel que le Carnavalet qui relate l’histoire de Paris de façon originale en vous faisant « entendre » les conversations des Parisiens de l’époque, le musée Fragonard, célèbre parfumerie, avec sa collection de flacons inusités qui vous offrira l’occasion de vous remplir les narines de parfums enivrants ou le musée Rodin et son jardin où sont exposées les sculptures majestueuses de ce géant de la sculpture française, Auguste Rodin et de sa compagne Camille Claudel.

Le musée du Louvre, un incontournable

Le musée du Louvre, un incontournable

Une promenade au parc? Au jardin des Tuileries, créé au 16e siècle, on s’y repose les pieds après la visite du Louvre. Au jardin du Luxembourg, à l’origine parc privé de Marie de Médicis, le Parisien relaxe près de la grande fontaine. Au jardin de la place des Vosges, ancienne place royale, les enfants s’amusent pendant que ça discute d’un banc à l’autre. Aux jardins du Trocadéro, on joue un peu du coude avec les touristes pour y admirer la Tour Eiffel. Il y a aussi ces petits îlots verts que l’on retrouve partout dans Paris comme le square du Vert-Galant près de la cathédrale Notre-Dame. Ouf! On s’y assoit et on récupère avant de poursuivre notre périple. Il y a aussi les grands boulevards, St-Germain, Haussmann, la Madeleine de même que les Champs Élysées  que l’on explore avec délice. Le temps d’un café ou d’un demi à une terrasse.

Place des Vosges, 3e arrondissement

Place des Vosges, 3e arrondissement

Et Paris se savoure. Si vous réussissez à ne pas vous arrêter à la première pâtisserie croisée, à la deuxième… ou à la troisième, on cède! Impossible de résister. Les odeurs vous chatouillent les narines jusque sur les trottoirs. Et pourquoi ne pas prendre le temps de découvrir quelques restos légendaires tel que le Bouillon Chartier, établi depuis 1896 dans le hall d’une ancienne gare. Ou encore le très breton Crabe Marteau où l’on vous sert votre crabe… avec un marteau de bois. Inusité!

Le resto Bouillon Chartier

Le resto Bouillon Chartier

Paris vous charme. Elle fait rêver et séduit par sa beauté. Animée, vivante, elle est un bonheur facile pour celui qui la découvre pour la première fois mais elle sait tout autant surprendre celui qui la redécouvre pour une 2e, une 3e, une 4e fois… On pourrait encore énumérer plusieurs trésors à découvrir lors de cette semaine mais laissons-nous quelques surprises. Vous vous laissez tenter?

Ottawa : magnifique journée sur le canal Rideau

par Lucie Gardner

Samedi dernier, le 24 mai, 54 personnes ont pris la route aux petites heures du matin pour se rendre à Ottawa. Premier arrêt, la gare Windsor pour l’embarquement à bord du train qui nous amènera à quelques pas du By-Market. Ce marché, inauguré dans les années 1820, est le plus vieux du genre au Canada. Élaboré sous la direction du lieutenant-colonel John By, le By-Market est aussi le lieu d’origine de la ville d’Ottawa qui a d’ailleurs portée le nom de Bytown jusqu’en 1857. John By fut également responsable de la construction du canal Rideau. Long de 202 kilomètres, ce canal a permis de relier Montréal à Kingston. Amusant d’apprendre que le colonel By a dû retourner en Angleterre pour s’expliquer sur le dépassement des coûts de construction du canal qui, au départ, devaient s’élever à 162,000 £ mais qui, au final, ont plutôt été de l’ordre de 822,000 £ …. Ça vous rappelle quelque chose?

Canal Rideau 006

La statue de John BY au Major’s Hill Park, à quelques pas du départ de notre croisière sur le canal Rideau

La journée a été tout simplement magnifique et le soleil était au rendez-vous. Une promenade au Major’s Hill Park, l’un des quatre sites du Festival de la tulipe qui avait pris fin le 19 mai dernier, nous a permis d’admirer les tulipes toujours en pleine floraison. Par la suite, nous avons pris place à bord de la navette de  Paul’s Boat Line pour une croisière des plus agréables sur le canal Rideau. Le canal était animé ce jour-là. Kayakistes, cyclistes, randonneurs s’en donnaient à coeur joie. Les lilas embaumaient et les commentaires de notre guide nous ont permis de mieux connaître les abords du canal en plus de nous faire rigoler plus d’une fois.

En quittant Ottawa, nous avons été mêlé à la foule rassemblée pour encourager les nombreux marathoniens de l’une des courses du populaire Marathon d’Ottawa qui en est cette année à sa quarantième édition.

La journée s’est terminée par un souper à la Sucrerie de la Montagne de Rigaud. Un site des plus traditionnels avec four à pain, marché général et scierie. Au son de la guitare, plusieurs ont profité de la piste de danse pour se dégourdir les jambes et pourquoi pas un peu de cuillère à bois pour accompagner notre guitariste. Une journée très bien remplie! Vous venez avec nous la prochaine fois…

Plaisir sur l'eau...

Denise Ferland, une des voyageuses sur l’eau…

Des volontaires pour une "toune" de cuillères à bois!

Des volontaires pour une « toune » de cuillère à bois!

Poupées russes et Fabergé, le joaillier des Tsars au MBAM – 19 juin 2014

par Lucie Gardner

Si je vous dis Russie, à quoi pensez-vous? Jeux olympiques de Sotchi bien sûr mais encore? Je suis d’accord, les images ne nous viennent pas aussi vite que pour la France ou l’Italie.

fabergéEt pourtant, dans ce pays deux fois grand comme les États-Unis, la culture occupe une place de choix. C’est ce que cette journée sur le thème de la Russie cherche à vous offrir.

Poupées russes et le joaillier des Tsars vous fera découvrir la culture et les coutumes de ce pays par deux lorgnettes. Celui de l’art aux multiples joyaux utilisés dans la confection des objets créés par Karl Fabergé, orfèvre surtout connu pour ses œufs de Pâques sertis de pierres et de matériaux précieux. Une visite guidée de cette exposition, organisée par le Musée des Beaux-Arts de Montréal, vous permettra d’admirer plus de 240 objets aux détails étonnants de la collection du Virginia Museum of Fine Arts.

poupees russesD’autre part, la collection des poupées russes de Suzanne Ferreira relève plus de l’art populaire. D’où viennent les matriochkas, ces jolis figurines qui s’emboîtent les unes dans les autres? Quelle est leur méthode de fabrication? Une brève conférence sur le sujet offrira l’occasion d’en apprendre un peu plus sur cette coutume. Et si le coeur vous en dit, des achats pourront être effectués sur place.

Pour compléter cette journée, quoi de mieux qu’un dîner au restaurant Raspoutine pour déguster des spécialités culinaires russes tel que le borstch, une soupe aux betteraves savoureuse ou d’autres spécialités qui sauront combler vos attentes.

Et qui sait? Peut-être vous donnera-t-on le goût d’aller voir sur place les mille et un trésors de cette Russie d’aujourd’hui.

Pour en savoir plus :

  1. Carl Fabergé. Historiamag, 2014. Document vidéo en français.
  2. Fabergé Revealed at Virginia Museum. VOAvideo, 2011. L’exposition du MBAM est organisée en collaboration avec le Virginia Museum of Fine Arts. Document vidéo en anglais.
  3. Poupée russe. Wikipédia.

Kurios, cabinet des curiosités du Cirque du Soleil – 1er et 8 juin 2014

Kurios

par Lucie Gardner

L’objectif des curieux n’est pas d’accumuler ou de répertorier la totalité des objets de la nature et des productions humaines […] mais plutôt de pénétrer les secrets de la Nature par ce qu’elle propose de plus fantastique. Cabinets de curiosités XVIe et XVIIe siècles, Gilles Thibault

Le cabinet des curiosités a été très populaire du XVIe au XIXe siècle. Il est en fait l’ancêtre de nos musées actuels. Prisé par les explorateurs et voyageurs de ces temps modernes, il leur permettait d’exposer les objets de tout genre rapportés de leurs périples à l’étranger.

Les cabinets des curiosités avaient deux caractéristiques. Les objets exposés mettaient en valeur les découvertes scientifiques : animaux, plantes ou minéraux de même que les réalisations ou créations de l’homme. De plus, les objets les plus hétéroclites étaient les plus prisés, leur propriétaire devenant les seuls détenteurs d’un objet convoité.

KURIOS, 35e spectacle du Cirque du Soleil, cherche donc à partager avec le spectateur tout un univers de curiosités par les thèmes abordés dans le spectacle. On y verra donc  » l’homme-accordéon, la télégraphiste de l’invisible et l’homme-soufflet, symbolisant les premiers appareils photo »1 , ou encore les hommes-poissons. Mais les artistes eux-mêmes deviennent parfois objets de curiosité. Notons, entre autres, la présence de Mimi Lili. Cette artiste d’à peine un mètre, atteinte de nanisme proportionné, s’avère une des découvertes inusitées du Cirque du Soleil.2

KURIOS, d’une durée de deux heures regroupe 46 artistes venant de partout à travers le monde. La mise en scène est signée par Michel Laprise.

QUIZ : Quel personnage de notre Cabinet des curiosités êtes-vous? 

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Extrait du spectacle

  1. Kurios, cabinet des curiosités : folie créatrice. JeanSiag, La Presse+, 12 avril 2014.
  2. Mini Lili, le secret de Kurios. Jean Siag, La Presse+, 9 mai 2014.